dimanche, décembre 17, 2006

Service à la clientèle de T-Fal Canada

Il y a de cela un peu moins de deux mois, j'ai fait l'acquisition d'un grille-pain Avanté Élite, modèle numéro TT8060 , chez Canadian Tire, à St-Romuald.

Tout récemment, il a cessé de bien griller les rôties et les cuit beaucoup plus dans le haut que dans le bas. Bon, soyons clairs, ce n'est pas la fin du monde mais quand même, je me mets dans l'idée d'y voir plus clair en contactant T-Fal, via leur site web canadien.

Je ne perds même pas mon temps à retourner chez Canadian Tire parce que, contrairement à Wal-Mart, leur politique de retour, dans les faits, devient apparemment impossible dix jours après l'achat. Je me demande même pourquoi je continue à les encourager mais enfin, c'est comme ça.

Le site web de T-Fal Canada a été fort simple à trouver, ainsi que leur page du service à la clientèle. Étant passé les heures d'ouverture, j'ai choisi de leur expédier un courriel mais la seule façon d'y parvenir, c'est de compléter un formulaire.

Le client lésé, en l'occurence moi, doit remplir ce long formulaire juste pour obtenir qu'un agent du service à la clientèle daigne lire ses doléances. Des détails comme l'adresse complète, le téléphone, le télécopieur, le courriel, le numéro exact du modèle et... le numéro de série y sont demandés.

Vous l'aurez deviné, pas de numéro de série = excuse de leur part pour se défiler de leurs responsabilités. Chez T-Fal, ça semble assez simple. Ils posent tellement de questions et exigent tellement de détails qu'un client "normal" finit par abandonner, jeter aux poubelles le produit défectueux et en racheter un nouveau (probablement d'une autre marque mais tout aussi "cheap").

Si T-Fal voulait vraiment aider ses clients, ils seraient moins tatillons sur les détails et plus pressés à s'arranger avec le marchand pour un retour rapide à la satisfaction du client.

Mais oubliez ça avec Canadian Tire, le magasin champion du service à la clientèle lamentable!

Ce n'est pas pour rien qu'ils sont devenus riches, c'est en vendant généralement de la scrap (du genre "réveil-matin Curtis") qu'ils s'entêtent à refuser de reprendre quand ça brise... genre un peu moins de deux mois après l'achat... comme mon grille-pain.

À ce jour, je n'ai toujours reçu aucune réponse du service à la clientèle de T-Fal Canada. Il sont bien pressés de multiplier les superlatifs pour vanter leurs grille-pains (entres autres) mais pour le service à la clientèle convivial (du genre de Wal-Mart, par exemple), on repassera.

Ma recommandation: évitez les produits T-Fal puisque ça brise, même après un usage léger de moins de deux mois... et le SALC fera tout en son possible pour vous confondre dans un océan de détails inutiles.

mercredi, novembre 15, 2006

Rabaska et le festival de la censure imposée

Au Québec, il n'y a pas de ports méthaniers, du moins, pas encore!

Rabaska (parrainé par Gaz Métro, Gaz de France et Enbridge) est un des deux groupes de compagnies milliardaires qui entendent changer cet état de fait, pour le meilleur... ou pour le pire.

L'autre projet de terminal de gaz naturel serait pressenti pour être installé à Gros-Cacouna, tout près de Rivière-du-Loup (dans le Bas-St-Laurent), par Petro-Canada et TransCanada Pipelines.

Tous les groupes environnementaux qui se sont manifestés, dans les médias, ont vivement décrié chacun de ces projets mais Rabaska remporte la palme de l'apparence de mépris envers les citoyens avec, par exemple, la tenue de pseudo-séances d'information ou l'unilatéralisme des interventions n'avait d'égal que l'apparente mauvaise foi des responsables des communications qui semblaient calculer, à l'avance, l'effet de chacunes de leurs interventions pour éviter un énième tollé contre leur projet dont on ne sait, à ce jour, vraiment pas grand chose.

Lorsque Rabaska parle de sécurité pour la population, elle prend soin de ne jamais mentionner qu'au États-Unis, des dizaines de projets similaires soulèvent de vives oppositions, sont rejetés ou sont tout simplement tués dans l'œuf.

Le service des relations publiques de Rabaska ne s'est jamais étendu sur le fait qu'aux États-Unis, les autorités locales n'entendent plus permettre de telles installations à moins de 13 km des zones habitées.

Vous avez bien lu, 13 km!

Ni Rabaska, ni Gros-Cacouna ne passerait le test de la recevabilité, aux États-Unis mais ici, au Québec, le rêve des ces groupes commerciaux décidément impérialistes a beaucoup plus de chances de se réaliser. Après tout, le Québec est globalement assez pauvre et les décideurs locaux ne sont pas reconnus pour s'opposer au développement pour de banales questions de sécurité ou de protection de l'environnement... encore moins pour la bien abstraite "qualité de vie" des résidants!

Les citoyens, contrairement à ce qu'aimeraient bien les promoteurs de ces projets, ne s'avèrent pas tous être des débiles profonds.

Probablement au grand désespoir de personnalités régionales comme Ross Gaudreault, du Port de Québec, qui a lâché son procureur Jean-Paul Boily pour museler un simple citoyen, Patrick Plante de l'Île d'Orléans qui a écrit aux lignes de croisières internationales pour leur faire part de ses inquiétudes au sujet du projet soumis à Lévis.

Comme on pouvait s'y attendre, l'intervention de Ross Gaudreault et de ses collègues ratisse large, très large, en tentant d'empêcher quiconque (incluant les journalistes) de parler en mal du projet aux croisiéristes qui transitent par Québec, dont Holland America et Cunard.

De mémoire, c'est le plus spectaculaire affront à la liberté d'opinion que j'ai pu constater dans un pays démocratique. Un affront que le juge admettra, ou pas (souhaitons très fort qu'il rejette une telle pataraffe juridique).

Qui plus est, la directrice du Marché Croisières au Port de Québec, Martine Tremblay, se défend de vouloir museler qui que ce soit... euh! Pardon?

Et oui, Mme Tremblay se joint au refrain de Ross Gaudreault qui prétend qu'un paquet de menteries a été envoyé à toutes les compagnies de croisières qui viennent à Québec... mais je n'ai pas pu trouver un seul document qui explique la nature des supposées menteries contenues dans ces lettres!

C'est dire le manque de sérieux de cette fronde sans commune mesure à la liberté d'expression.

Du reste, Martine Tremblay devrait probablement remettre sa démission pour avoir omis de bien sensibiliser les croisiéristes à la venue possible d'un important terminal méthanier à quelques petit kilomètres de l'endroit où ils "stationnent" leurs milliers de passagers... disons que si les croisiéristes n'en prennent pas note, leur compagnie d'assurance sera plus vigilante!

Il est inconcevable que Mme Tremblay n'ait apparemment pas développé de relations plus étroites avec les compagnies de croisières, au point une simple lettre d'un citoyen concerné serait peut-être suffisant pour faire changer l'itinéraire de ces gigantesques bateaux de croisière.

Disons qu'en toute candeur, je fais partie de ceux qui serait bien réticent à embarquer sur un bateau de croisière qui me fait passer de longues heures à quelques kilomètres d'un important port méthanier.

Faire dodo à proximité d'une bombe (une très, très grosse bombe), ça ne m'aide pas à dormir.

Et vous?

Disons que si la relation entre le Port de Québec et les croisiéristes est "fragile" (dixit M. Gaudreault), il serait temps d'assigner quelqu'un d'autre que Mme Tremblay qui sache comment "solidifier" cette incontournable relation, non?

Ainsi, la stratégie du Port de Québec va de le sens de museler juridiquement tous ceux qui osent remettre en question un projet aussi discutable que Rabaska... quelle approche irritante pour la liberté et quel affront aux payeurs de taxe qui financent directement (et bien malgré eux) cette intervention juridique profondément malsaine.

Si vous croyez que les retombées économiques de Rabaska dans la région en valent la peine, on repassera. Alors que les taxes municipales de Rabaska sont estimées à 7M$ par année, la mise-à-niveau des services d'incendie, pour répondre aux normes minimales pour répondre aux besoins de telles installations méthanières, pourrait dépasser les 20M$ annuellement, en plus du budget actuel, à Lévis.

Je n'ai même pas besoin d'en rejouter, vous voyez presqu'immédiatement pourquoi ce projet n'a aucun bon sens pour les citoyens, payeurs de taxes, à Lévis. L'apparent manque de clairvoyance à la Mairie de Lévis (qui appuie le projet) me sidère, au plus haut point.

Ross Gaudreault dit que Patrick Plante, qui a osé donner son opinion sur Rabaska (vite, courrez vous réfugier dans les jupons de votre procureur, M. Gaudreault), a "dépassé les bornes".

Pour ma part, toute censure dans une société démocratique ne peut que la faire régresser puisqu'elle assume que les citoyens (ou ceux qui pourraient prendre connaissance de l'information) sont incapables de faire preuve de jugement.

Rabaska n'a pas fini de faire couler de l'encre et d'allumer des pixels mais voilà, leur grand allié, Ross Gaudreault, vient de prouver, hors de tout doute, par ses actions qu'en effet, il y a anguille-sous-roche, tellement qu'il faut faire appel à la loi pour museler tous ceux qui auraient l'impétinence de dire ce qu'ils pensent.

Honte sur tous ceux qui brisent l'héritage de nos enfants pour satisfaire aux plus bas instincts de corporatistes étrangers qui ne savent décidément plus où aller (surtout pas aux États-Unis) pour réaliser leurs projets.

Je garde espoir que la région de Québec, joyau du Patrimoine Mondial, ne devienne pas une autre "région-poubelle" qui tentera, pendant des décennies, de se défaire des chaînes contraignantes dans lesquelles leurs aînés les ont contraint, apparemment pour satisfaire à des intérêts plus personnels que favorables à la société.

De ce que j'en sais, je n'ai -aucun- intérêt (même pas économique) à voir Rabaska s'installer près de chez-moi.

Prouvez-moi que j'ai tort et je changerai peut-être d'avis.

J'ai l'esprit ouvert...

jeudi, novembre 09, 2006

Windows Vista ne m'intéresse pas

Cinq ans après la sortie de la précédente mouture (Windows XP), voilà que Microsoft confirme que le système d'exploitation Windows Vista sera offert, au marché des entreprises, d'ici le 30 novembre 2006 et le grand public, d'ici le 30 janvier 2007 pour équiper les ordinateurs du monde entier.

Le célèbre leader mondial des logiciels a annoncé, pas plus tard qu'hier, qu'il venait de terminer sa version "RTM" (ou Release to manufacturing) de son système d'exploitation.

En temps normal, le "RTM" est libre de défauts ("bugs") ou du moins, Windowns Vista se veut suffisamment mature pour être envoyé aux fabricants et aux détaillants.

Bien que Vista comprenne de nouvelles fonctionnalités, aucune d'entre elles n'est véritablement révolutionnaire.

Il y aura six (6) versions -très- différentes de Windows et les deux plus abordables ne comprendront même pas la nouvelle interface d'utilisateur "Aero"!

Comme on sait que l'interface visuellement plus attrayante de Vista était "le gros vendeur" du produit (pour le grand public), c'est assez cocasse d'apprendre qu'Aero ne fera même pas partie des versions de Vista qui sont justement destinées... au grand public. Il s'agit d'un exemple probant du peu de valeur ajoutée qu'amène Vista pour l'utilisateur moyen.

Le experts s'accordent pour dire qu'à peine 10% des ordinateurs, en 2007, fonctionneront avec Vista.

Disons que je n'ai aucune intention de débourser plusieurs centaines de dollars pour un système d'exploitation obèse, ridiculement lent, sans nouveautés qui vaillent, infesté de "mesures de sécurité" plus contraignantes les unes que les autres et bien sûr, une licence d'utilisation plus désagréable que jamais.

Du grand Microsoft, diront les détracteurs!

En fait, en lisant les blogues du monde entier, Vista semble avoir plus de défauts que de qualités alors j'ai pris le temps d'aller chez Costco, le matin, pour aller essayer Windows Vista sur le plus puissant ordinateur en vente (je connais un des employés qui m'a entré le code d'administrateur).

Ma première réaction était que l'ordinateur ne suffisait pas à la tâche tellement les fenêtres prenaient du temps à se redessiner.

Imaginez, si cet ordinateur de haut-niveau ne suffit même pas à la tâche pour faire fonctionner Vista, qu'est-ce que ce sera chez-moi avec un ordinateur vieux d'un an!

En plus des contrôles "mous" et désagréables de l'interface Aero, j'ai vraiment détesté la multiplication de "widgets" partout dans mon espace de travail (de chaque côté de l'écran)... c'est une distraction permanente sans intérêt.

Le paneau de contrôle n'a subi aucune cure de jeunesse à part des icônes plus modernes. À l'intérieur, ça demeure le même spaghetti de commandes disparates et illogiquement disposées que dans Windows XP... et pire, parce qu'il y en a plus.

Je n'ai trouvé aucune nouvelle fonctionnalité qui me permettrait d'être plus productif. C'est grave, ça. Microsoft a pris plus de 5 ans pour aboutir à un système d'exploitation semblable sinon inférieur à Windows XP, à mon humble avis.

Disons que ceux qui utilisent un Mac ou Linux ne sont pas prêts de passer à Windows de la façon dont Microsoft facture les clients pour leur livrer, sur une base quotidienne, de plus gros maux de têtes.

Ça s'annonce vraiment mal pour Windows Vista parce que peu de gens ont le goût de voir Microsoft leur faire la leçon sur les logiciels "autorisés" qu'ils installent dans leur machine (les joies du nouveau système antipiratage).

Par exemple, si le beau frère a codé un petit programme pour contrôler une machine-outil dans l'usine, le proprio de la dite usine n'a pas le goût de se faire qualifier de "pirate", de "voleur" et de "criminel" parce que le beau frère n'a pas fait "certifier" son petit logiciel chez Microsoft... ce qui aurait été une perte de temps, de toutes façons.

Pour 99% des gens, le "système antipiratage de DVD" à lui seul vaut la peine d'éviter Windows Vista comme la peste (je pèse mes mots).

En gros, après l'avoir examiné et essayé, je peux vous dire qu'à mon avis, Windows Vista, c'est un gros pas en arrière pour Microsoft et qu'aucun utilisateur auquel je peux penser n'aurait avantage à l'installer.

Windows Vista: à éviter, à tout prix.

samedi, octobre 28, 2006

Le restaurant Baton Rouge et les familles

En ce samedi pluvieux, froid et venteux à Québec, ma conjointe et moi avons décidé d'emmener la petite famille dîner au Bâton Rouge, situé le boulevard Laurier (voisin du Burger King).

Quelle erreur!

Il n'y avait pas beaucoup de clients dans le restaurant mais le personnel semblait néanmoins fort occupé (à faire quoi, je ne le sais pas). Nous voulions simplement déguster un hamburger cuit sur leur grill et nous avions pensé à un petit spaghetti pour notre petite fille d'environ 4 ans.

Double déception.

Il n'y a aucun "spécial du midi (avec soupe)" pour les burgers que nous voulions et les "spaghettis pour les enfants", ça n'existe tout simplement pas, au Bâton Rouge (dixit la serveuse, très gentille, par ailleurs).

En fait, il fallait choisir entre des portions de type "adulte" de "fettuccini alfredo", des "lanières de poulet panné" et un "hamburger / frite". Nous avons pris le burger mais nous étions vraiment déçu de constater que rien n'était vraiment destiné aux jeunes enfants et qui plus est, rien n'était "santé"... même pas proche!

En fait, le Bâton Rouge a tellement un problème avec les familles qui amènent leurs enfants que les fameux "menu enfants" ne sont même pas imprimés dans les menus! Il a fallu que la serveuse nous les dise de mémoire. Vraiment poche.

Cerise sur le sundae pour notre petite fille et son "menu enfant", le burger / frites est servi sans entrée, dessert ou lait... rien! Wow, tout un "menu enfant", les amis... il n'y a pas à dire, c'était le "party". Ils auraient dû appeler leur menu "les choix poches et plates pour enfants" et ça aurait été plus juste que ce qu'on s'attends, en temps normal, d'un "menu pour enfants".

Et pour ma femme et moi, le burger suffisait à combler notre apport calorique alors nous voulions avoir une salade au lieu des frites. Et bien, au lieu de coûter 8,49$, le "burger" passe soudainement à 10,99$ quand on convertit les frites en salade! On s'entend, c'est une salade d'inspiration "César" bien ordinaire... ils donnent plus de salade que ça aux lapins dans les animaleries. On aurait dit qu'ils avait peur de remplir le plat parce qu'on voyait plus le fond du plat que la salade, c'est dire!

C'est une façon comme une autre, pour le Bâton Rouge, de nous rappeler que plus on mange santé, plus on devra payer cher. Venant d'un restaurant américain, je ne m'en serait pas vraiment surpris mais là, il s'agit d'un concept québécois alors je ne comprends absolument pas cette aversion du Bâton Rouge contre les alternatives santé dans leur menu.

Le service était lent et quand le gérant (lui-même, ouououhou) est venu nous porter notre repas, ma femme et moi avons simplement souri en disant que "tout était donc parfait" parce que ça faisait tellement longtemps qu'on attendait que ça ne nous tentait vraiment pas de "faire les classes sur le service 101" à un pseudo-gérant qui finirait par s'esquiver en rappelant que "ce n'est pas de sa faute parce que toutes les décisions viennent de la maison-mère"... ce qui est probablement le cas, de toutes façons.

En somme, à moins de devoir y aller pour satisfaire un client qui trippe sur la place (l'ambiance feutrée, peut-être), ça va prendre un certain temps avant que je remette les pieds là, surtout avec ma famille.

mardi, octobre 24, 2006

Transports Canada ne respecte pas la liberté journalistique

Après qu'une série d'articles très compromettants traitant de l'insécurité rampante dans l'aéroport Pierre-Elliot-Trudeau (Dorval) aient été rendus publiques dans les publications de Québécor, voici que Transports Canada accepte de ne pas poursuivre le journaliste Patrice De Pierrebourg mais du même souffle, le directeur régional de l'organisme, Sylvain Giguère, confirme qu'il y aura des représailles advenant qu'un journaliste tente de refaire un tel reportage.

C'est une attaque de front à la liberté journalistique, à la liberté d'expression et à l'obligation effective et morale de transparence de la part du gouvernement du Canada.

Ce type d'attitude hargneuse, irresponsable et cavalière de la part de Transport Canada n'a pas sa place dans un pays qui se dit civilisé, comme le Canada.

Le ministre conservateur, Lawrence Cannon, reste bien muet dans cette affaire. C'est clair qu'il y a anguille-sous-roche.

Ceci dit, il a suffisamment d'expérience en politique pour savoir qu'en cautionnant publiquement ses fonctionnaires, il se met immédiatement les citoyens à dos car leur droit à l'information dépasse toutes les autres considérations, même celles qui prétendent à une quelconque pseudo-sécurité qu'il pourrait, hélas, être tenté de défendre.

Au cas où notre honorable ministre Cannon se pose encore la questions, voici le seul précepte qui devrait guider -toutes- ses actions: les citoyens avant tout le reste. C'est simple, non?

Le fond du problème, c'est que Transports Canada n'a pas le contrôle des aéroports où il y a des dizaines de milliers d'employés qui y transitent continuellement afin d'y vaquer à leurs occupations... ou encore, pour assouvir un dessein malfaisant, qui sait?

Transports Canada refuse d'admettre son incompétence à assumer son mandat de protéger les usagers des aéroports et qui plus est, elle tire à boulets rouges sur le messager (le journaliste de Québécor) en lui interdisant de tenter à nouveau de faire un reportage de même nature.

Qui plus est, tout autre journaliste intéressé à tester la sécurité de nos aéroports pourrait se retrouver devant la justice.

Afin que le ministre Cannon comprenne bien ce qui se passe ici (puisqu'à l'évidence, il est très mal conseillé), c'est de la censure pure et dure que nous sert son ministère. De la censure journalistique, pour être plus précis.

Ouch! Et même "double Ouch"!

On assiste ici à un dérapage majeur de Transports Canada, des ses haut-fonctionnaires et de son (apparemment invisible) ministre, Lawrence Cannon qui fait comme si "tout allait bien madame la marquise".

En tant que citoyen, j'exige la démission immédiate de tous les fonctionnaires de Transports Canada qui approuvent cette façon de faire, à commencer par Sylvain Giguère qui préfère protéger ses patrons que de protéger le droit du public à savoir ce qui se passe dans les aéroports parce qu'on se comprend, ce n'est sûrement pas Sylvain Giguère qui va se forcer pour nous informer de ce qui se passe réellement sur le terrain... pas plus qu'il ne l'a fait par le passé!

En général, les canadiens sont beaucoup trop permissifs avec leurs fonctionnaires mais ici, on a un cas patent d'abus de leur part. La liberté journalistique, c'est tout ce qui reste aux citoyens qui n'ont aucun autre moyen sûr de savoir comment sont utilisés les milliards leurs impôts et taxes.

Les fonctionnaires de Transport Canada doivent démissionner, sans compensation et sans délais. C'est leur seule sortie honorable. En restant en poste, ils confirment qu'ils demeures ennemis du droit au public à l'information et ça, c'est complètement inacceptable.

Le ministre Lawrence Cannon devrait d'ailleurs prendre ses responsabilités et faire le grand ménage parmi les fonctionnaires qui ont clairement "oublié" qui paie leur salaire et à ce titre, que les citoyens canadiens ont le droit de -tout- savoir, que ça leur plaise ou pas.

vendredi, septembre 22, 2006

Les concours au Québec... un désastre!

Les québécois n'ont pas autant de chances que les autres citoyens nord-américains de gagner dans les innombrables concours offerts partout aux États-Unis et au Canada, à l'exception du Québec.

Encore une fois, le Gouvernement du Québec, cette entité parfois incompréhensible, sanctionne les réglements absurdes (format .pdf) de la Régie des alcools, des courses et des jeux qui exige que tout concours dont la valeur dépasse 100$ soit systématiquement enregistré auprès de l'organisme.

Qui plus est, cet enregistrement s'accompagne systématiquement de "frais" variables selon le prix offert dans le concours.

C'est suffisant pour le Québec soit rayé, en permanence et de manière systématique de tous les concours en Amérique du Nord... même pour des prix dont la valeur ne dépasse pas 100$.

C'est profondément injuste pour les québécois.

La seule raison pour laquelle ce rançonnage odieux se poursuit est parce que le gouvernement encaisse sa part des profits de ce petit manège qui étouffe littéralement les activités de promotion commerciales, au Québec.

Les commerçants en souffrent, les consommateurs en souffrent et tous les citoyens y perdent au change.

Ajoutez à ça le fait que le Québec, au plan légal, s'arrange (grâce à la RACJ) pour avoir l'air de "la bête noire à éviter" et vous comprendrez, ne serait-ce qu'en partie, pourquoi il se créé 10 fois moins d'entreprises au Québec qu'en Ontario, chaque année.

Ouch!

Les concours font parties des coutumes commerciales et ceux qui trichent (la raison d'être de la RACJ, apparemment) forment une infime minorité noyés dans l'éventail colossal d'entreprises qui organisent des concours parfaitement valables... sans avoir besoin de se faire tenir par la main par la RACJ.

Pensez-vous que Procter & Gamble, Johnson & Johnson, Disney et Paramount Pictures sont capables d'organiser un concours sans recevoir la bénédiction de Loto-Québec? Bien sûr que oui, ils en organisent d'ailleurs continuellement (des centaines de concours majeurs, chaque année) et ils sont presque tous (99,9%) interdits aux québécois.

Prenez l'exemple de ce concours banal de 7/11, il est valable pour les résidents de Terre-Neuve mais pas pour ceux du Québec.

Pensez-y!

J'ai tenté d'en parler avec le bureau de mon député mais ça ne donne rien... son parti n'est pas au pouvoir.

Les lettres dans les quotidiens - inutiles!

Tenter de faire entendre raison à la RACJ? Impossible!

En fait, les fonctionnaires de la RACJ à qui j'ai -finalement- pu parler prétendent n'être que des "exécutants" des lois votées à l'Assemblée Nationale. C'est peut-être vrai mais leur attitude (face à l'abus flagrant que leur organisme d'État perpétue chaque jour) est quand même révoltante, à mon humble avis.

J'irais même jusqu'à affirmer que la batterie de réglements abusifs et maternants de la RACJ ressemblent à de l'acharnement bureaucratique.

Qu'en pensez-vous?

Existe-t-il encore un moyen de finir par faire entendre raison au Gouvernement du Québec?

Y a-t-il encore des individus, en politique, pour qui le "gros bon sens" présente encore un minimum d'intérêt?

À vous de me le dire ; )

jeudi, juin 22, 2006

Magasinage pour un climatiseur de fenêtre

En magasinant pour un climatiseur de fenêtre dans ma belle ville de Québec, j'ai pu voir à quel point les offres sont variées.

Ma conjointe et moi savions déjà, via le web, qu'un climatiseur Kenmore de 12,000 BTU chez Sears ferait notre affaire mais voilà, nous avons quand même choisi de faire le tour des Réno-Dépôt, Rona, Home Depot et nombre de plus petits commerces.

Dans les grandes surfaces, les employés étaient médiocres, au mieux. Ils n'avaient qu'une connaissance limitée des climatiseurs et lorsqu'il était question de les comparer, ils se mettaient à lire bêtement les slogans sur les différentes boîtes... voilà le niveau de qualité de service que le salaire minimum achète, de nos jours!

Je ne blâme pas les employés mais bien l'employeur qui les paie des salaires de misère tout en négligeant cruellement leur formation. Si j'ai tort, alors pourquoi est-ce qu'il m'est impossible d'avoir un semblant de bon service dans ces magasins?

Enfin bref, ce n'est pas beaucoup mieux dans les petites boutiques qui nous répètent à l'unisson qu'il ne faut jamais acheter dans les grandes surfaces... même si les prix sont bien plus bas que les leur, apparemment parce que leurs produits sont de moindre qualité!

Ce qui m'a fait le plus rire, c'est un vendeur d'une petite boutique que je ne nommerai pas qui vantait les mérites de son climatiseur pour fenêtres Haier qui était supposément fabriqué aux États-Unis, ce qui est beaucoup mieux qu'en Chine... semble-t-il. Le hic, c'est que la boîte de ce climatiseur indiquait clairement qu'il était fabriqué en "PRC", soit la "People's Republic of China". Et oui, ce climatiseur aussi venait de la Chine! Le vendeur essayait donc de nous remplir. Il aurait vendu des autos usagés qu'il n'aurait pas été plus crédible.

Ainsi, épuisés de courir les magasins, nous avons choisi un produit Kenmore fabriqué par Electrolux... aux États-Unis! Quelle chance sans oublier que Sears a un excellent service d'installation à domicile, ce que la concurrence n'a pas encore intégré correctement.

Bref, nous avons eu le meilleur prix et le produit que nous cherchions de chez... Sears. Comme quoi Sears fait encore bien les choses, pour certains produits bien précis.

La naissance de mon blog

En voulant commenter les messages d'un autre blog de la communauté "Blogger", je me suis laissé convaincre d'ouvrir mon propre blog... je peux désormais laisser mes commentaires ailleurs!

Ceci dit, il faudra probablement que je laisse quelques messages ici aussi mais ça ne devrait pas être trop difficile puisque je "blogue" déjà ailleurs, notamment à Beep.Name, Expensive.Name et NavSite.com. Ces blogs correspondent à certains de mes champs d'intérêt dominants.

Enfin bref, voilà! Mon nouveau blog "is open for business"... ou simplement pour le plaisir.

Bienvenue et merci de me lire.