mardi, octobre 20, 2015

Choisir la santé

Avez-vous remarqué que lorsque vous visitez un médecin allopathique, dans un hôpital du Québec, il est toujours question de "traitements" et non de "guérison"?

C'est une distinction importante.

Le "traitement" permet de diminuer ou d'éliminer les symptômes du mal et parfois, de guérir la source de celui-ci mais, pas nécessairement. Il arrive que le traitement se limite à diminuer les symptômes, point final.

Ce traitement peut être de très courte durée ou encore, dans certains cas, durer toute une vie.

Est-ce que c'est ça, l'idéal médical moderne?

Ne devrions-nous pas se centrer sur l'objectif de guérison? Ne devrions-nous pas cibler la source du mal et agir afin de régler la problématique à la base de tous les autres problèmes, ultimement?

La recherche d'une guérison peut comprendre des traitements mais en même temps, on garde le cap sur le retour intégral à la santé, dans les paramètres rendus possibles par la condition du patient.

Ce choix entre "traitements" et "guérison" devrait nous pousser à se questionner si la "pratique médicale" n'est pas devenue une collection de traitements très payants pour l'establishment médico-pharmaceutique aux dépens du droit des patients de renouer avec leur santé.

Diabète de type 2, cholestérol, haute-tension artérielle et tant d'autres conditions font l'objet de traitements, issus de la médecine allopathique mais qu'en serait-il si notre objectif de guérison forçait notre corps médical à explorer des alternatives-santé qui ne s'achètent pas nécessairement chez le pharmacien?

Et si la guérison pour une variété de conditions passait par des médecines alternatives?

Est-ce que les Québécois sont prêts à imaginer un système de santé qui vise à guérir les gens, au lieu de simplement les "traiter"?

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